Réduire les dépenses énergétiques est devenu un enjeu majeur pour les bâtiments tertiaires. Avec une hausse des prix de l’électricité de +25 % en moyenne depuis 2022 et des obligations réglementaires de plus en plus contraignantes, chaque kilowattheure économisé représente un gain direct sur la rentabilité. Bureaux, commerces, établissements publics : tous cherchent à alléger leur facture énergétique sans dégrader le confort des occupants ni impacter leur productivité.
Chez Sonergy, nous aidons les organisations à réduire durablement leur consommation d’énergie grâce à un pilotage intelligent et des actions ciblées. Nos clients réalisent en moyenne 15 à 30 % d’économies dès la première année.
Identifier les principaux postes de consommation : où va votre budget énergétique ?
Dans les bâtiments tertiaires, quatre usages concentrent 80 à 90 % des dépenses énergétiques :
Chauffage et climatisation (40-50 %) : premier poste de dépense, particulièrement sensible aux réglages et à l’isolation.
Ventilation (15-20 %) : souvent surdimensionnée ou mal régulée, elle fonctionne fréquemment à plein régime même en période d’inoccupation.
Éclairage (10-15 %) : malgré l’arrivée du LED, les zones de passage et les éclairages permanents représentent encore un gisement d’économies.
Équipements informatiques et électriques (15-25 %) : ordinateurs, serveurs, imprimantes, cafétérias… Des équipements qui fonctionnent souvent 24h/24 sans raison.
Agir sur ces postes, même sans engager de travaux lourds, permet de générer des économies significatives et mesurables dès les premiers mois.
Optimiser sans rénover : l’enjeu du pilotage énergétique intelligent
Contrairement aux idées reçues, améliorer l’efficacité énergétique ne passe pas obligatoirement par un remplacement complet des installations ou des travaux d’isolation coûteux. Une meilleure gestion, des réglages adaptés et un pilotage fin peuvent réduire immédiatement la consommation de 10 à 25 %.
Suivre et piloter la consommation grâce au numérique
Une visibilité en temps réel pour décider en connaissance de cause
Grâce aux solutions de suivi énergétique connectées et aux systèmes de Gestion Technique du Bâtiment (GTB), il devient possible d’identifier précisément d’où proviennent les consommations : chauffage par zone, ventilation par étage, éclairage par bureau, consommation informatique par service…
Des alertes automatiques permettent également de repérer rapidement une dérive (porte restée ouverte, système en surchauffe) ou un dysfonctionnement matériel avant qu’il n’impacte lourdement la facture.
Exemple concret : Un immeuble de bureaux de 3 000 m² à Lyon a détecté grâce à son système de monitoring qu’une CTA fonctionnait à 100 % le week-end. Correction immédiate = 8 000 € d’économies annuelles.
Les bénéfices tangibles du pilotage intelligent
- Économies rapides : entre 15 et 20 % dès les 6 premiers mois en ajustant simplement les plages horaires et les consignes de température
- Stabilité budgétaire : une meilleure anticipation des dépenses grâce aux données historiques et aux prévisions de consommation
- Réduction de l’empreinte carbone : un atout majeur pour l’image de l’entreprise et la conformité aux objectifs RSE
- Pilotage à distance : interventions rapides sans déplacement systématique, gain de temps et de réactivité
Entretenir les équipements CVC pour éviter la surconsommation cachée
Les installations de chauffage, ventilation et climatisation (CVC) peuvent représenter jusqu’à 50 % de la consommation totale d’un bâtiment tertiaire. Or, leur performance se dégrade naturellement avec le temps.
Filtres encrassés, réglages incorrects, défauts d’étanchéité ou fuites de fluide frigorigène entraînent une perte de performance pouvant aller jusqu’à +20 à 30 % de consommation inutile. C’est l’équivalent de jeter 2 à 3 mois de facture énergétique par an.
Un entretien régulier et préventif permet de :
- Maintenir l’efficacité énergétique des équipements à leur niveau optimal
- Prolonger la durée de vie des installations (jusqu’à +5 ans)
- Réduire les coûts de maintenance corrective en détectant les pannes avant qu’elles ne surviennent
- Garantir la qualité de l’air intérieur et le confort des occupants
Les fuites d’air et de fluides : un coût invisible mais réel
Une petite fuite de 3 mm sur un réseau d’air comprimé peut représenter 1 500 € de gaspillage annuel. Sur un circuit de climatisation, une fuite de fluide frigorigène entraîne une surconsommation de 15 à 25 % et dégrade le confort.
Les détecter tôt = économies immédiates + installations préservées + conformité réglementaire.
Un audit annuel des installations CVC coûte entre 800 et 2 000 €, mais permet d’identifier des gisements d’économies 5 à 10 fois supérieurs.
Impliquer les occupants : un levier essentiel trop souvent négligé
La technologie ne fait pas tout. La performance énergétique dépend aussi des comportements quotidiens des collaborateurs. Un bâtiment intelligent mal utilisé consommera toujours plus qu’un bâtiment standard bien géré.
Informer et sensibiliser pour créer des réflexes durables
Informer régulièrement les équipes favorise l’adoption de bons réflexes au quotidien :
- Éteindre la lumière en quittant une pièce (5 à 10 % d’économies sur le poste éclairage)
- Débrancher les équipements inutilisés ou utiliser des multiprises à interrupteur (évite la consommation fantôme qui représente 10 % de la facture électrique)
- Fermer les volets ou stores le soir en hiver pour conserver la chaleur, et en journée l’été pour limiter la climatisation
- Signaler les dysfonctionnements (fenêtre bloquée, radiateur qui chauffe fenêtre ouverte, lumière qui reste allumée)
- Adapter sa tenue avant de modifier la température (1°C de moins en hiver = 7 % d’économies de chauffage)
Ces gestes simples, répétés par plusieurs dizaines de collaborateurs, représentent des économies réelles, sans investissement. Un immeuble de 100 personnes peut économiser 3 000 à 5 000 € par an rien qu’avec ces bonnes pratiques.
Valoriser les efforts par le suivi et la transparence
Montrer régulièrement les économies réalisées (tableau de bord, newsletter interne, affichage) motive les équipes et installe progressivement une culture énergétique positive. Les collaborateurs deviennent acteurs de la transition, pas seulement spectateurs.
Réaliser un audit énergétique simplifié pour poser un diagnostic précis
Avant d’agir, il faut comprendre. Un audit énergétique simplifié permet de partir sur de bonnes bases.
L’audit énergétique simplifié Sonergy permet de :
- Analyser les consommations réelles du bâtiment par usage et par période
- Identifier les gaspillages prioritaires et les dysfonctionnements masqués
- Définir un plan d’actions priorisé et adapté au budget disponible
- Estimer le retour sur investissement de chaque action
Une méthode rapide (2 à 5 jours), efficace et accessible, idéale pour initier une démarche de performance énergétique sans engager immédiatement des dizaines de milliers d’euros. Coût moyen : 2 000 à 5 000 € selon la surface.
ROI moyen constaté : l’audit est amorti en moins de 6 mois grâce aux premières actions mises en œuvre.
S’inscrire dans une démarche durable et anticiper les obligations réglementaires
Les réglementations évoluent rapidement et deviennent de plus en plus contraignantes :
Décret Tertiaire : obligation de réduire la consommation énergétique de –40 % d’ici 2030 (par rapport à 2010), puis –50 % en 2040 et –60 % en 2050. Les sanctions peuvent atteindre 7 500 € par an.
Décret BACS : obligation progressive (selon la puissance installée) de mettre en place des systèmes de pilotage et d’automatisation des bâtiments d’ici 2025-2027.
Audit énergétique réglementaire : obligatoire tous les 4 ans pour les grandes entreprises.
Agir dès aujourd’hui permet de :
- Anticiper les obligations réglementaires au lieu de les subir dans l’urgence
- Étaler les investissements dans le temps pour lisser l’effort budgétaire
- Améliorer progressivement la performance globale du site et sa valorisation patrimoniale
- Réduire immédiatement les charges et améliorer la rentabilité
Attendre 2029 pour se conformer au Décret Tertiaire, c’est prendre le risque de devoir engager des travaux lourds et coûteux en urgence, avec moins de choix et moins de rentabilité.
Conclusion : trois piliers pour une performance durable et mesurable
Réduire la consommation énergétique d’un bâtiment tertiaire repose sur trois piliers complémentaires :
- Pilotage et suivi des usages : voir pour comprendre, comprendre pour agir
- Entretien régulier des équipements : préserver la performance technique dans le temps
- Mobilisation des occupants : faire des collaborateurs des acteurs de la transition
Sonergy accompagne les organisations à chaque étape pour construire une performance énergétique durable, mesurable et alignée avec leurs enjeux RSE et réglementaires.






