Comment optimiser ses contrats d’énergie ? Nos solutions pour les copropriétés.
Saviez-vous qu’une copropriété de 50 logements peut payer jusqu’à 3 000 € de trop chaque année, simplement à cause d’un contrat d’énergie inadapté ?
Et ce chiffre grimpe rapidement pour les immeubles de plus grande taille. Entre une puissance surdimensionnée, des tarifs jamais renégociés et des équipements énergivores dans les parties communes, les sources de gaspillage sont nombreuses et souvent invisibles.
Depuis la crise énergétique de 2022, la question de l’optimisation des contrats est devenue centrale. L’énergie représente désormais l’un des principaux postes de charges, parfois jusqu’à 40 % du budget annuel pour les immeubles avec chauffage collectif.
Face à la complexité du marché (offres multiples, jargon technique, clauses obscures), beaucoup de syndics et de conseils syndicaux se sentent démunis. Résultat : par prudence ou méconnaissance, les copropriétés restent sur des contrats hérités du passé, parfois inadaptés depuis plusieurs années.
La bonne nouvelle ? Il existe des leviers d’action concrets, accessibles et rentables. Pas besoin de tout révolutionner : une démarche méthodique suffit à générer des économies substantielles.
Voici comment procéder, étape par étape.
1. Comprendre et analyser son profil de consommation
Pourquoi c’est la première étape indispensable
On ne peut pas optimiser ce qu’on ne mesure pas. Avant de changer de fournisseur ou de renégocier, il faut savoir combien vous consommez, quand, et pourquoi.
Beaucoup de copropriétés découvrent qu’elles paient des kilowattheures qu’elles n’utilisent pas, ou qu’elles ont souscrit une puissance bien supérieure à leurs besoins réels. Ces écarts représentent souvent plusieurs milliers d’euros par an.
Les paramètres qui déterminent votre profil énergétique
Chaque immeuble a une signature énergétique unique :
La typologie du bâtiment
- Nombre de logements et surface totale
- Année de construction et niveau d’isolation
- Présence de commerces ou bureaux en rez-de-chaussée
Le système de chauffage
- Chauffage collectif (chaudière gaz, PAC, réseau de chaleur)
- Chauffage individuel (électrique, gaz)
- Eau chaude sanitaire collective ou individuelle
Les équipements communs
- Ascenseurs, VMC, éclairage des parties communes
- Portails, interphones, parking
- Éventuellement : piscine, bornes de recharge
Les usages et l’occupation
- Résidence principale, secondaire, ou mixte
- Taux d’occupation et périodes d’usage

Ce que l’analyse révèle concrètement
Un audit bien mené permet d’identifier :
Les anomalies de consommation : pics inhabituels, fuites, dysfonctionnements, consommation nocturne anormale…
Les équipements énergivores : vieux ascenseurs hydrauliques (5 à 10 fois plus gourmands), éclairages obsolètes, VMC mal paramétrée…
L’ajustement de la puissance souscrite : c’est souvent ici que se cachent les plus grosses économies.
Exemple concret : Une copropriété de 80 lots avait souscrit 120 kVA “par sécurité”. Après analyse, 90 kVA suffisaient largement. Économie annuelle : 1 500 € sur l’abonnement seul, sans aucun changement d’habitude.
Comment obtenir ces données ?
Les factures d’énergie : consommation mensuelle, puissance souscrite, prix du kWh, historique…
L’espace client en ligne : courbes de charge et données détaillées accessibles gratuitement.
Les compteurs communicants (Linky, Gazpar) : granularité fine permettant de détecter rapidement les anomalies.
Un audit professionnel : pour aller plus loin, un courtier spécialisé peut réaliser un diagnostic complet.
Notre conseil : Commencez par rassembler 12 à 24 mois de factures. C’est la base de tout diagnostic sérieux.
2. Renégocier au bon moment avec les bons arguments
Le marché de l’énergie évolue constamment
Contrairement aux idées reçues, le marché n’est pas figé. Les prix évoluent selon l’offre et la demande, la météo, la géopolitique, les décisions réglementaires…
Cette volatilité peut jouer en votre faveur, à condition de saisir les bonnes fenêtres.
Exemple : Début 2023, après la crise, les prix de gros ont fortement baissé. Les copropriétés qui ont renégocié à ce moment-là ont pu diviser leur facture par deux.
Pourquoi renégocier régulièrement ?
Un contrat énergétique doit être réévalué tous les 1 à 3 ans :
Adapter l’offre à l’évolution de vos besoins (travaux, nouveaux équipements…)
Profiter des baisses de marché : si vous êtes en prix fixe depuis 2022, votre tarif est probablement trop élevé aujourd’hui.
Corriger une mauvaise souscription : contrat signé dans l’urgence, options inadaptées…
Éviter le piège du renouvellement automatique : souvent à des conditions moins avantageuses.
Ce qu’il faut comparer (au-delà du prix affiché)
La facture se décompose en plusieurs éléments :
Le prix de l’énergie (€/MWh) : la part variable liée à votre consommation.
Les frais d’acheminement (TURPE/ATRD) : identiques chez tous les fournisseurs, ils représentent 30 à 40 % de la facture.
Les taxes : CSPE, CTA, TVA… Également identiques partout (environ 35 % du total).
L’abonnement : part fixe liée à la puissance souscrite. Gros levier d’optimisation.
Les options tarifaires : heures creuses, effacement, options saisonnières…
La solidité du fournisseur : depuis 2022, plusieurs ont fait faillite. Privilégiez des acteurs fiables.
Faire jouer la concurrence
1- Rassemblez vos données (factures, PDL/PCE, puissance…)
2- Définissez vos critères (type de prix, durée, service client…)
3- Contactez 3 à 5 fournisseurs pour obtenir des propositions comparables
4- Comparez le coût total annuel (pas seulement le prix du kWh)
5- Négociez les derniers détails (préavis, service dédié…)
Bon à savoir : Un courtier comme SONERGY fait ce travail pour vous et vous présente uniquement les meilleures offres, décryptées.
3. Agir sur les consommations : les économies des parties communes
Pourquoi c’est complémentaire et rentable ?
Optimiser son contrat, c’est bien. Réduire ses besoins, c’est encore mieux. Dans les parties communes, les marges de manœuvre sont importantes avec des retours sur investissement très rapides (1 à 3 ans).
Les 8 actions concrètes à fort impact
1. Passage à l’éclairage LED Les LED consomment 80 % de moins et durent 10 fois plus longtemps.
- Économie : 50 à 100 €/an pour un immeuble de 30 lots
- ROI : 1 à 2 ans
2. Détecteurs de présence L’éclairage ne s’active que si nécessaire.
- Économie : 30 à 70 % sur l’éclairage concerné
- ROI : 1 à 3 ans
3. Optimisation des plages de chauffage Adapter la température aux heures d’occupation réelles.
- Économie : 10 à 15 % sur la facture de chauffage
- ROI : immédiat à 1 an
4. Entretien annuel de la chaudière/PAC Un équipement entretenu consomme 10 à 15 % de moins.
- Économie : 200 à 500 €/an
- ROI : immédiat
5. Isolation des tuyauteries Évite les déperditions de chaleur sur le réseau.
- Économie : 5 à 10 % sur les pertes
- ROI : 2 à 4 ans
6. Réglage de la VMC Une VMC mal réglée peut surconsommer de 30 à 50 %.
- Économie : 100 à 300 €/an
- ROI : 1 à 2 ans
7. Horloges programmables Pour éclairage extérieur, pompes, portails…
- ROI : 1 à 2 ans
8. Boutons poussoirs/minuteries Alternative aux détecteurs dans les zones de passage.
- Économie : 20 à 50 % sur l’éclairage
- ROI : moins d’1 an
4. S’entourer des bons experts
Pourquoi vous ne pouvez pas tout faire seul …
La gestion de l’énergie est devenue un métier à part entière : veille réglementaire, lecture des marchés, négociation contractuelle, suivi technique… Peu de syndics ou de conseils syndicaux ont le temps et les compétences nécessaires.
Les différents intervenants
Le syndic : gestion administrative, mais rarement l’expertise pour optimiser finement.
Le conseil syndical : vigilance utile, mais manque souvent de compétences techniques.
Le bureau d’études : spécialisé en audit et travaux, moins sur le contractuel.
Le conseiller en énergie : expert de l’optimisation contractuelle, connaît le marché et négocie pour vous.
Ce qu’un bon accompagnement doit inclure
Audit approfondi : analyse des factures, identification des surcoûts, benchmark.
Analyse comparative : mise en concurrence de 3 à 5 fournisseurs, présentation claire des offres.
Accompagnement à la signature : relecture des contrats, négociation, gestion des démarches.
Suivi dans le temps : vérification des factures, alertes anomalies, anticipation des échéances.
Visites terrain : compréhension des usages réels, identification d’axes d’amélioration.
L’approche SONERGY
Chez SONERGY, nous accompagnons les copropriétés à chaque étape :
Audit complet : contrats, factures, consommations, identification des leviers
Benchmark et préconisations : plan d’action chiffré et priorisé
Mise en concurrence : négociation avec les meilleurs fournisseurs
Signature : relecture des contrats, gestion des démarches
Suivi continu : vérification factures, alertes, anticipation
Visite sur site : pour comprendre vos spécificités
Notre promesse :
- Vous faire gagner du temps (on s’occupe de tout)
- Vous faire économiser de l’argent (10 à 30 % en moyenne)
- Vous apporter de la sérénité (un interlocuteur unique)
Conclusion : une démarche globale pour des résultats durables
Optimiser ses contrats d’énergie, ce n’est pas un acte ponctuel mais une démarche stratégique qui combine :
L’analyse des données : comprendre où, quand et comment vous consommez.
La négociation éclairée : choisir le bon fournisseur, au bon moment, aux bonnes conditions.
L’action sur les équipements : réduire structurellement les besoins.
L’accompagnement : se faire épauler par des experts qui connaissent le marché.
Les bénéfices mesurables
Réduction des charges : 10 à 30 % selon les cas, soit plusieurs milliers d’euros par an.
Meilleure prévisibilité : le budget énergie est maîtrisé, fini les mauvaises surprises.
Efficacité énergétique : moins de consommation = moins de CO2 + meilleure valorisation du patrimoine.
Sérénité : vous êtes accompagnés, informés, vos contrats sont optimisés.
Les erreurs à éviter
Rester passif : dans un marché volatil, ne rien faire = risque de payer trop cher.
Se précipiter : signer sans comparer = garantie de mauvaises conditions.
Négliger les parties communes : c’est là que se trouvent souvent les plus gros gisements d’économies.
FAQ :
1. Est-il recommandé de renégocier son contrat d’énergie tous les 1 à 3 ans ?
Oui. Un contrat énergétique doit être réévalué régulièrement pour s’adapter à l’évolution de vos besoins, profiter des baisses de marché et corriger d’éventuelles mauvaises souscriptions.
2. Les frais d’acheminement (TURPE/ATRD) varient-ils d’un fournisseur à l’autre ?
Non. Ces frais sont identiques chez tous les fournisseurs et représentent environ 30 à 40 % de la facture totale.
3. Le passage à l’éclairage LED dans les parties communes peut-il être rentabilisé en moins de 3 ans ?
Oui. Le retour sur investissement est estimé entre 1 et 2 ans, avec des économies de 50 à 100 € par an pour un immeuble de 30 lots.





