Une semaine marquée par la stabilité et la poursuite du repli des prix

Les marchés de l’énergie confirment une tendance globalement apaisée.
L’électricité et le gaz continuent de reculer, portés par une offre fluide et une demande mesurée, tandis que les énergies renouvelables poursuivent leur progression.
Dans ce contexte, la dynamique actuelle reste constructive : les fondamentaux se consolident et la transition énergétique s’ancre durablement dans les stratégies de marché.

Les prix de l’électricité poursuivent leur baisse dans un marché plus stable

Les prix de l’électricité continuent de reculer sur l’ensemble des échéances.
Le contrat 2026 enregistre une baisse notable, tandis que 2027 et 2028 suivent la même trajectoire, confirmant une phase de stabilisation descendante amorcée depuis plusieurs semaines.

Cette évolution s’explique par une offre globalement fluide et une demande encore modérée, malgré le début de la saison froide. La production nucléaire et hydraulique reste solide, apaisant ainsi les tensions sur le marché.

Le contexte reste serein : les acteurs intègrent désormais des coûts de production mieux maîtrisés et un environnement plus lisible.
Par ailleurs, la forte baisse du prix de la garantie de capacité 2026 illustre ce climat plus détendu.

Enfin, la nouvelle répartition des heures creuses, en vigueur à partir du 1er novembre, permettra une meilleure adaptation entre la production solaire et les besoins des consommateurs. En été, certaines heures creuses basculeront en journée, encourageant une consommation plus intelligente et plus flexible.

Les prix du gaz reculent légèrement malgré un contexte de stockage tendu

Les prix du gaz enregistrent une baisse modérée cette semaine, dans la continuité du mouvement observé depuis octobre.
Bien que les stocks européens restent en dessous du niveau souhaité à l’approche de l’hiver, le marché demeure équilibré et sous contrôle, soutenu par une offre diversifiée et une météo toujours clémente.

Les échéances 2026, 2027 et 2028 reculent de manière mesurée, confirmant un ajustement technique plus qu’un signe de tension.
Les approvisionnements depuis la Norvège et le GNL (gaz naturel liquéfié) restent réguliers, garantissant une stabilité d’ensemble.

Autre fait marquant : la progression du biométhane et des gaz renouvelables sur le marché européen, avec une accélération des exportations venues d’Ukraine.
Cette dynamique contribue à renforcer la sécurité énergétique du continent et à soutenir la transition vers un gaz plus vert et plus durable.

Les énergies renouvelables confirment leur ancrage dans le mix énergétique

La part des énergies renouvelables continue de progresser en France et en Europe.
En Bretagne, près de 20 % de la consommation électrique provient désormais de sources renouvelables — un seuil symbolique qui illustre les efforts constants de la région pour verdir son mix énergétique.

Sur le plan national, les réseaux de chaleur renouvelables ont atteint un record avec plus de 32 TWh livrés en 2024, tirés par la biomasse, le solaire thermique et la géothermie.
Ces résultats confirment la montée en puissance des solutions locales décarbonées et leur rôle essentiel dans la réduction des émissions.

À l’échelle européenne, les investissements dans les projets solaires et éoliens en Afrique s’intensifient, renforçant la coopération énergétique et la diversification des sources.

Pour Sonergy, cette dynamique représente une opportunité stratégique : accompagner les entreprises et les collectivités dans leur transition énergétique à travers des offres plus vertes, plus locales et accessibles à tous.

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FAQ

Les prix de l’électricité vont-ils continuer à baisser ?

Oui. Les signaux actuels montrent une poursuite de la tendance baissière à court terme, soutenue par une offre stable et une demande modérée. Toutefois, la situation restera sensible aux conditions climatiques hivernales.

Les tensions sur le gaz risquent-elles de provoquer une hausse des prix ?

Non. Malgré des stocks légèrement en dessous des objectifs, le marché est bien approvisionné et reste équilibré grâce aux importations et au développement des gaz renouvelables.

Les énergies renouvelables progressent-elles réellement en France ?

Oui. Leur part augmente régulièrement, avec des records de production dans les réseaux de chaleur et une forte contribution régionale, notamment en Bretagne.

La nouvelle répartition des heures creuses aura-t-elle un impact sur les consommateurs ?

Oui. Ce changement permettra une consommation plus flexible, favorisant l’usage de l’électricité lorsque la production solaire est la plus forte, ce qui pourrait réduire les coûts pour certains foyers.